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Les FCU ou frottis cervico-vaginaux

L'évolution des dépistages des frottis cervico-vaginaux de la technique conventionnelle en la technique monocouche a apporté aux screeneurs une analyse plus fine des cellules dans la détection des cancers du col de l'utérus.

L'examen cytologique qui signe la présence du HPV (human papillomavirus) met en évidence les effets cytopathogènes induits. 

Depuis a mise en place de la biologie moléculaire, on peut connaître le caractère oncogène ou non du HPV et avec les techniques immuno chimiques de marquage Ki67, on sait l'index de prolifération de ce virus donc la possibilité d'une évolution vers une lésion avancée.

La détection des HPV à haut risque oncogénique est un outil indispensable à la prise en charge des lésions du col utérin.

En avril 2020, l'HAS(Haute autoritré de Santé) et l'INCA (Institut natiinal du cancer) emettent des nouvelles recommandations pour le Dépistage organisé du cancer du col de l'utérus :

  • pour les femmes de 25 à 29 ans  sans frottis de dépistage depuis 3 ans  sans antécédent ou les femmes de 30 à 65 ans qui n'ont jamais réalisé de cytologie de dépistage : un examen de cytologie FCU
  • pour les femmes de 30 à 65 ans : un test HPV primaire avec ensuite une cytologie si HPV positif.

Alors quel intérêt pour un co-testing (test HPV + cytologie)? :

Dans une étude américaine menée par les chercheurs de Quest Diagnostics et Harvey W. Kaufman, Damian P. Alagia, Zhen Chen, Agnieszka Onisko, et R. Marshall Austin du centre médical de  l’Université de Pittsburg, le test HPV à lui seul donne plus de diagnostics de lésions non évolutives donc de surdiagnostics.

Le test HPV serait également moins probant pour détecter le cancer du col de l’utérus que l’union des deux analyses, test HPV et cytologie, le co-testings.

En effet, le dépistage cytologique microscopique identifie les modifications cellulaires alors que le HPV test identifie le matériel génétique du virus.

De plus, le co-testing a détecté plus de patiente ayant développé des adénocarcinomes qui se sont vérifiés par biopsie.

Le cotestings a détecté plus de femmes ayant développé des précancers confirmés par biopsie que le HPV et même que la cytologie seule.

En bref, en l’absence de dépistage régulier et parceque ces cancers se développent en l’absence de dépistage, le cotestings reste la méthode la plus performante si l’on veut réduire la mortalité due à cette pathologie.

En France, certains cabinets d’ACP incitent les cliniciens à cette méthode fiable mais elle n’est pas à ce jour systématique.

Signalons également que l’examen microscopique permet de mettre en évidence certaines infections comme les mycose, le trichomonas sexuellement transmissible et l’actinomycès, bactérie responsable de douleurs pelviennes de saignements et d’abcès pouvant atteindre les organes voisins.

Document à télécharger : Contributions of Liquid-Based (Papanicolaou) Cytology and Human Papillomavirus Testing in Cotesting for Detection of Cervical Cancer and Precancer in the United States

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